Chers amis,
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Un certain nombre d'entre vous viennent aux nouvelles sur la situation à Madagascar et plus spécialement à Mahatony et nous ne vous cachons pas que nous sommes effectivement préoccupés par les conditions de survie qui s'avèrent très difficiles en cette période de pandémie.
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De fait, la 2ème vague de Covid a touché de plein fouet certaines régions de Madagascar, dont en particulier la capitale Antananarivo où se trouve l'école de Manampy.
Le variant sud-africain fait des ravages et la situation des habitants des bidonvilles est extrêmement précaire car ceux-ci vivent de petits travaux journaliers dont ils sont privés en raison du confinement et du couvre-feu décrétés par l'Etat dans les régions les plus touchées par le Covid.
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Certaines écoles ont, par ailleurs, été transformées en hôpitaux Covid.
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S'agissant de Manampy, seuls les élèves ASAMA II qui passeront l'examen CEPE le 6 juillet ont été autorisés à reprendre le chemin de l'école au début mai.
Une salle de classe a été aménagée dans la cour d'Elia afin de respecter les distances sociales.
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Quant aux autres élèves (ASAMA I, collégiens), ils viennent chercher et remettre leurs devoirs 2 à 3 fois par semaine. Une collation leur est remise à cette occasion, ce qui les stimule. Ces visites régulières au centre sont essentielles afin de permettre un suivi et éviter les "décrochages".
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La cour transformée en salle de classe ...
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Les apprentis quant à eux poursuivent leurs formations.
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Tanjona et Fidele à l'oeuvre
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Pour couronner la situation déjà catastrophique, la sécheresse a eu de lourdes conséquences sur les maigres récoltes et les produits de première nécessité ont quasiment doublé de prix.
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De manière à soutenir les familles dont les enfants fréquentent l'école Manampy, les produits de première nécessité destinés à la cantine, ainsi que des savons ont été distribués aux parents, ce qui a permis de réitérer les consignes relatives aux gestes barrières.
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Vous l'aurez compris, notre soutien est plus que jamais nécessaire pour aider les familles de Manampy à traverser cette crise sanitaire qui touche d'autant plus sévèrement les plus démunis.
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Nous vous remercions du fond du cœur.
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